Spectacle

FRAGMENTS D'UNE GENESE OUBLIEE ( Création 2012)

COMPAGNIE PREFACE
Metteur en scène
: Sylvain Chiarelli
Chorégraphe : Aude Bertrand
Compositeur : Jean-Claude Pouyet
Régisseur : Maxime Collier
Acteurs : Marion Sancellier, Guillaume Cottret, Nicolas Bernigaud
Musiciens : Jean-Claude et Florian Pouyet
Le spectacle met le théâtre, la musique et le danse au service d’une poésie bien vivante. Il s’offre également le soutien d’une création musicale et lumières, originales. Les comédiens, les musiciens guidés par leur metteur en scène et la chorégraphe prêtent leur vitalité à la genèse revisitée par Abdellatif Laâbi.
A la croisée de l’onirisme et du réel
Les acteurs évoluent dans un espace circulaire néanmoins imaginaire afin de rejoindre le cercle cher au poète : ce cercle, cycle de la vie.
« Le cauchemar épouse un cercle parfait
Cela se nomme l’éternité
Un bocal hermétique qu’aucune magie ne peut ouvrir. »
A. Laâbi
C’est bien du drame existentiel qu’il s’agit dans ces Fragments d’une Genèse Oublié , et puisque le drame originel se joue en chacun de nous, nous proposons donc une transposition de cette épopée dans des scènes inspirées du quotidien de chacun.

MOLIERE EN CAMPAGNE
COMPAGNIE PREFACE
Les comédiens battent la Campagne !
L’heureuse occasion de jouer certaines des plus belles pages de l’œuvre de Molière et de réentendre sa pensée Libre et joyeuse.
Dans les paysages toujours variés que nous offre la Campagne : chamailleries, rires et surprises seront au rendez-vous !...
Réalisation : Sylvain Chiarelli
Mise en scène collective
Avec Marion Sancellier, Denis Hubleur et Sylvain Chiarelli

SI C'EST UNE FEMME
d'après le roman de Denis DIderot; "La Religieuse"

COMPAGNIE PREFACE
Adaptation et mise en scène de Sylvain Chiarelli
avec Marion Sancellier et Denis Hubleur
Scénographie collective
Costumière : Marie Maréchal
Création lumière et Régie : Maxime Collier

« Effrayante satire des couvents » - la formule est de Diderot -, ce roman d’une destinée malheureuse est d’une impitoyable vérité. Mais d’une vérité également engagée, car derrière la voix de Suzanne, la religieuse, résonne celle de l’auteur lui-même, qui ne consent pas à voir l’épanouissement de l’humain entravé par l’enfermement ni les exigences de la nature bafouées par la complaisance conjointe des familles et de l’Église.
Diderot y est présent tout entier.
Note d’intention à la mise en scène
La mise en scène propose une transposition onirique du roman réaliste de Denis Diderot.
Il s’agit bien de montrer le calvaire d’une jeune femme privée de ses droits pour une vie religieuse forcée, mais en évitant de sombrer dans une interprétation trop chargée de pathétique.
D’où l’intérêt d’une transposition onirique afin de transporter le spectateur dans un rêve tantôt cauchemardesque, tantôt burlesque à la manière de Fellini.
Deux acteurs évoluent sur scène. Marion Sancellier qui porte le rôle de la Religieuse (Suzanne Simonin), et l’autre, Denis Hubleur qui interprète la totalité des personnages secondaires tout en assurant la ligne narrative du roman. Il est alors, le maître de jeu, celui qui tantôt vient au secours de la religieuse, et tantôt la manipule comme une marionnette.
Cette image de la marionnette, est fondamentale dans l’adaptation que nous proposons. En effet, car le roman, pose également dans un sens plus large la question de notre liberté individuelle opposée à toute forme de « prédestination » ou de fatalisme. Ne naissons-nous pas libres et égaux en droits ?
Puisse la catharsis opérer afin que chacun s’y retrouve, hommes ou femmes, car Denis Diderot à travers son roman n’évoque pas uniquement la question de l’obscurantisme religieux, ou de la condition féminine au 18ème siècle. Non, car il s’agit bien d’évoquer le sujet de la dignité humaine !
Voilà pourquoi, nous souhaitons par la mise en scène éviter l’écueil d’une démonstration trop didactique afin de préserver la sensibilité de l’œuvre de Denis Diderot, et offrir au spectateur une adaptation poétique et sensible qui laisse la place à son imagination et à ses propres sensations et sentiments.

ETRE RE (Cabaret)

Compagnie PREFACE
Mise en scène : Sylvain Chirelli
Jeux et chant: Marion Sancellier. Doc.Larry
Musique: ThoTho
Synopsis :

Et si, et si... la bêtise humaine avait déchaîné l’apocalypse !
Resteraient trois survivants jouant en boucles les fragments de leurs mémoires altérées.

« Être Re » mêlera, mime, théâtre, musique, chant et slam, proposant une réflexion satirique sur les dérapages de la société moderne.
Le tout, dans un mélange de grave et de léger, sur fond de « tragi-comédie musicale » nous proposera une morale simple : et si nous étions enfin, ensembles, rassemblés, rejetant l’individualisme dominant, réunis autour de notre patrimoine sensible, autour de nos ressemblances (pas nos différences comme on nous le rabâche), afin de faire front à la déshumanisation et l’abandon des valeurs humaines ?
Alors, pour qu’apocalypse ne signifie pas fin des temps mais : Re, Re-tour, Re-naissance (n’est-ce pas d’ailleurs, là, le sens étymologique du mot ?), nos artistes témoins et passeurs des bribes de notre mémoire collective, nous invitent simplement :
EncoRe et encoRE
à Être (heu)Re(ux)...

MANON

Compagnie PREFACE
Interprété par Marion SANCELLIER.
Écrit et mis en scène par Sylvain CHIARELLI.

Synopsis
Tout en tendresse et en poésie, Manon interroge naïvement ses souvenirs d’enfant.
On découvre une jeune femme vive et amoureuse, amoureuse de la vie...
Manon parle, elle se parle. Elle nous parle.
De ces petits riens qui font de la vie quelque chose de si exceptionnel, aussi rare que fugace.
De ces peurs qui ne font que passer, elles aussi.
De ce pied qu’il faut mettre devant l’autre pour continuer à avancer.
De ces joies qui illuminent le quotidien, simplement.
Sylvain Chiarelli, auteur et metteur en scène, mène la comédienne sur les chemins de la vie, au détour de la nôtre. Entre la crainte d’avancer, l’humour et la tendresse, la vie nous promène sur un chemin qui ne se dessinera que sous les pas de nos choix, de nos désirs. La vie, tout simplement la vie !
Spectacle en Appartement et en Salle.
Conditions d’accueil : Public minimum 15 personnes, prix par personne 10 € + hébergement et nourriture si nécessaire.

USINE/ROMAN

Compagnie NIE WIEM
Mise en scène: Anne-Laure Lemaire
Jeu: Eléonore Bovon, Marion Sancellier, Gwenaël Fournier
Une adaptation théâtrale du Livre "Notre Usine est un Roman" de Sylvain Rossignol, paru en 2008 aux édition La Découverte.
Après une longue lutte menée contre la fermeture du site de recherche pharmaceutique à Romainville, des salariés de Sanofi Aventis ont voulu raconter leur histoire collective du milieu des années 60 à nos jours. Ils ont fondé l'association RU et ont confié leurs témoignages à un écrivain , qui a conçu le livre comme un roman. Aujourd'hui cette histoire devient Théâtre.

ICI ET AILLEURS

Compagnie PREFACE
Interprété par Marion SANCELLIER.
Écrit et mis en scène par Sylvain CHIARELLI.

Ici et Ailleurs, est un monologue qui invite au voyage, au voyage intérieur, à la rencontre de l’autre et de toutes les paroles qu’on peut recueillir.
« Ici », une actrice refuse d’entrer en « jeu », elle reste dans la pénombre et parle d’elle aux spectateurs. Pourtant, « ailleurs » des personnages incroyables sortent d’elle et se placent sous la lumière. Elle n’est alors plus elle-même, elle joue, elle incarne ces personnages sans même s’en rendre compte. Il se dessine en filigrane une histoire sensible qui pose la question du « je ». « Je est un autre » qui rêve d’harmonie. Ce « je » appelle à la tolérance et à l’amour.

Note d’intention à la mise en scène :
Ce spectacle propose de s’interroger sur le théâtre et sur la place du spectateur. Comme chez Pirandello, il y a mise en abîme du théâtre. La salle toute entière devient, par alternance, lieu de la représentation où l’actrice/personnage parle aux spectateurs ; puis cette même salle, quand émergent les personnages, se divise en deux : l’espace scénique et l’espace des spectateurs.
Le quatrième mur du théâtre est tout à tour construit et déconstruit. Pourtant la catharsis subsiste : le théâtre, avant d’être le lieu de la représentation, serait donc, avant tout, le lieu de la rencontre...

Coût du spectacle :
500 Euros.
Nous proposons aussi ce spectacle en appartement, gratuit, mais afin de nous aider nous passons un chapeau à l’issue du spectacle

D'UN SENS A L'AUTRE

Compagnie PREFACE
Direction artistique: Marion Sancellier
A partir d’un texte dit, de tout ce qu’il peut évoquer, tant dans son rythme, dans sa musique, que dans son interprétation, quelle création peut-il inspirer à différents artistes ?
Nous travaillons avec un(e) comédien(ne), un(e) comédien(ne)/danseur(se), une musicienne, une peintre, et une vidéaste.

Il s’agit d’un croisement des disciplines, d’une mise en abîme de la création artistique, nos artistes créerons les uns par rapport aux autres, les uns avec les autres, ils se répondront dans ce labyrinthe artistique où l’on pourra se perdre, où l’on trouvera monstre ou merveille. Et, ce qui est intéressant ce n’est pas tant le résultat qui est incertain mais le moment où tout bascule, où l’on ne sait plus qui inspire qui ou qui transmet quoi.

Nous pouvons nous installer dans différents lieux, comme dans de grandes salles, des musées, ou même dans un hangar, ou chaque artiste a un peu son espace tout en ayant dans son environnement la présence des autres artistes, et celle du public, qui pourra déambuler librement dans cet espace de création.

L'AMOUR EST A REINVENTER

Compagnie PREFACE
Mise en scène: Sylvain Chiarelli
Jeux: Marion Sancellier . Guillaume Cottret
Musque: Tony la Nozé
D’après le "Cantique des cantique" traduit par Henry Meschonnic et, "Vierge Folle" dans "Une Saison en Enfer" d’Arthur Rimbaud.

Un Opéra Slam :
Le théâtre et le sacré ?

Nous ne jouons plus dans les églises…
La place publique ?
Trop de murs en ont fait un temple dans lequel peu de citoyens se reconnaissent…
Le théâtre et la communion ?
Et cette quête désespérée de la parole à partager…
Les acteurs et le public, désunis, se cherchent, en quête l’un de l’autre…

Note d’intention à la mise en scène :
Quête amoureuse ?

Dans le ˝Cantique des cantiques˝, «elle» répète sa prière : «mon âme t’a aimé» et cherche son bien aimé perdu ; comme l’amant, ˝Vierge folle˝ d’Arthur Rimbaud qui pleure son époux infernal.
Quête de l’autre, mais aussi quête de l’amour absolu, celui-là qui ne fait pas de concession. Cet amour pur, prophétique qui brise les schémas, les conventions établies.
Quête du double et du contraire, là où le jour et la nuit se croisent et se mêlent, l’obscurité et la lumière, le visible et l’invisible, le masculin et le féminin, le sacré et le profane.
Quête de l’âme : lieu de la rencontre entre l’esprit et la chair…
Car c’est bien en elle et par elle, la chair, que nous éprouvons le désir ardent de l’amour. Dans « le dérèglement de tous les sens », l’être est au plus proche de son néant.

Alors l’amour se dit, se crie, se chante et… parce que sa musique est charnelle, elle invite à la danse, à la transe, dans un appel païen mais néanmoins transcendantal.

FRAGMENTS D'UNE GENESE OUBLIEE

Compagnie PREFACE
D’après l’œuvre homonyme de M. Abdelatif Laâbi.
L’œuvre :
Une épopée onirique … « Au commencement était le cri et déjà la discorde… »

Chant jubilatoire de la fin du monde, cette pièce ancre notre mémoire dans l’incertain à venir.

" Et c'est cela la poésie de Laâbi, cet entraînement qui ressemble à la vie parce qu'il faudrait le tuer pour l'arrêter. Pareille vivacité fait surgir dans le corps un état rebelle, quelque chose qui dit non, mais elle produit aussi une réflexion : ne pas céder, ne pas plier, afin de créer l'état propice à la pensée libre ". Bernard Noël

« …Il n’y a pas de fin, le cauchemar épouse un cercle parfait… »

« Une œuvre qui à la fois chante et dénonce, une œuvre humaine, populaire, jamais vulgaire ni même vulgarisatrice. » Jean-Luc Wauthier

La mise en scène :
Metteur en scène : Sylvain Chiarelli
Les comédiens ont double emploi : à tour de rôles aèdes ou acteurs dramatiques. Ce qu’ils jouent, ce n’est pas le drame de cette genèse chaotique mais la transposition dans la réalité quotidienne du drame originel qui se joue en nous chaque jour : nous naissons et mourons, quoiqu’il en soit, et la vie est le plus souvent une lutte pour sa propre subsistance, dans laquelle les protagonistes s’affrontent violemment.
L’espace scénique et la mise en scène s’établiront sur les lois du cercle (du cirque), forme primitive et récurrente à cette « genèse oubliée ».